Définition de MENSONGER, RE

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DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : man-son-jé, jè-r'

DÉFINITIONS

1
Qui renferme ou qui fait naître le mensonge, en parlant des choses.
Outre la vanité de son art mensonger [l'astrologie]
Détourne, roi puissant, détourne tes oreilles De tout conseil barbare et mensonger
Je l'ai vu ; ce n'est point une erreur passagère Qu'enfante du sommeil la vapeur mensongère
Loin de nous la fable des enfers et de l'Élysée, et tous ces récits mensongers dont la superstition effraie les méchants
2
Se dit, bien que rarement, des personnes qui mentent.
Tous sectateurs de prêtres mensongers
de Jean-Baptiste ROUSSEAU dans Allég. liv. I

REMARQUE

1
La Bruyère met mensonger au nombre des mots qu'il regrette ; c'est une preuve que de son temps il était vieux. Il a repris faveur.

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Chesquuns huem est mençungiers
dans Liber psalm. p. 178
2
XIIIe s.
Bien savoient cele parole Qui n'est mençongiere ne fole : Qu'onques amor et seignorie Ne s'entrefirent compaignie
dans la Rose, 8488
3
XIVe s.
Ces deux os petreus sont dis mençongniers, car leur jointures sont mençongnieres en ce qu'il ne sont pas jointes [sic] com autres, mes aussi com en maniere d'apoiemens
de Henri DE MONDEVILLE dans f° 14
4
XVe s.
Verité dy, et si suis mensongier
de Charles D'ORLÉANS dans Ball. 109
5
XVIe s.
De moi n'aura mensonger ne buveur Bien ne faveur
de Clément MAROT dans IV, 308
Afin qu'il [l'homme] ne t'accuse [toi Dieu], et que tu ne sois trouvé mensonger
Pour convaincre sa vanterie de vanité mensongere
de Jacques AMYOT dans Lyc. 9
Dieux, que vous estes mensongere, Maudit soit qui plus vous croira
de Philippe DESPORTES dans Villanelle.

ÉTYMOLOGIE

1
Mensonge ; provenç. mensongier, messongier ; ital. menzognero.